Vacances aidant – aidé : une autre forme de répit

Lorsque l’on partage la vie d’un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap, en tant que conjoint, parent, enfant, ou même frère ou sœur, il nous paraît naturel de l’aider, dans ses gestes du quotidien, mais aussi de façon plus globale pour qu’il puisse profiter de sa vie du mieux possible. On devient ainsi aidant, parfois sans en avoir réellement conscience, au point souvent de laisser les besoins de la personne aidée passer avant les nôtres, parce qu’il ou elle a plus de besoins justement, ou parce que ses besoins paraissent plus importants… 

Pas un métier, mais souvent une (pré)occupation à temps plein

Être aidant c’est vivre plusieurs vies à la fois, la sienne propre, celle de mère (ou frère ou fille, conjoint etc…) et un peu celle de la personne aidée. C’est jongler entre le travail, les activités, les obligations et les moments de loisirs. Comme tout le monde, mais encore un peu plus.

Pas facile dans ce rythme souvent effréné de s’accorder un peu de temps pour soi.

Et pourtant le répit est important, essentiel même. Ne serait-ce que pour préserver sa propre santé et continuer à fournir une aide efficace. Le stress, la fatigue, la culpabilité, la tension engendrées par leur
rôle peuvent en effet affecter les aidants, au risque de s’épuiser, tant sur le plan moral que physique. D’où la nécessité de faire des pauses. 

Un peu de répit, ou s’offrir du (bon) temps ensemble

Le répit, c’est quoi ? généralement, c’est laisser quelqu’un d’autre prendre le relais, pour quelques heures, une journée ou un peu plus, pour alléger son quotidien.

Selon ses moyens et le temps que l’on décide de s’accorder, l’aide peut venir de la famille, d’un professionnel ou d’un bénévole, et consister en des pauses plus ou moins longues, dédiées à une activité que l’on aime : marcher, lire, faire du yoga, cuisiner… ou consacrées à un projet personnel.

Mais le répit peut aussi se matérialiser autrement : par l’envie de partir en vacances avec son proche aidé par exemple. Un moment de détente ensemble, où l’on prendrait le temps, de sortir du quotidien, de se ressourcer dans un autre décor que le lieu de vie habituel…

Prendre des vacances pour recharger les batteries, en profiter pour renforcer les liens avec la personne que l’on aide. Parce qu’au fond, que l’on soit aidant ou aidé, on a besoin de prendre des vacances et de les prendre ensemble, comme tout le monde !

Partir avec un proche aidé, quelles solutions ?

Commencez par choisir la formule de séjour qui pourrait vous convenir.

Si vous aimez que tout soit organisé, que la personne aidée puisse être prise en charge à certains moments de la journée ou pour des activités de loisirs adaptées, plusieurs organismes proposent des Vacances Adaptées Organisées ou des séjours de répit en famille, comme APF Evasion, Anaé vacances, le réseau Vivre le Répit en Famille, le réseau Passerelles ou encore nos voisins rhônalpins Vercors Terre de Répit.

Si vous recherchez une ambiance village vacances, sans accompagnement spécialisé mais avec des hébergements entièrement équipés, des endroits tels que Lou Bastidou ou le VSA Corrèze sont pour vous !

Si vous êtes plutôt indépendant ou que vous ne souhaitez pas forcément passer vos vacances en collectivité, vous pourrez opter pour un logement individuel, labellisé Tourisme et Handicap ou non… Happy’MR sera là pour vous aider à trouver celui qui correspond à vos besoins !